27 octobre 2015
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Un soleil radieux,
une visite récente de la safranière de la baie de Somme,
le pic de floraison de mes Crocus sativus atteint,
je ressens l'envie soudaine de récolter mon safran.
Elles sont rapidement émondées.
Les pistils étalés sur du papier absorbant sont installés derrière une baie de la véranda.
Le soir venu, le séchage se poursuit près d'un radiateur.
Et voici ma récolte de safran 2015 !
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18 octobre 2015
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Le safran encore nommé "or rouge" est l'épice la plus chère au monde.
Dans mon potager, des bulbes de crocus à safran, Crocus sativus, sont installés depuis de nombreuses années au pied d'un raifort panaché (moins envahissant que la variété verte) dans une terre sablée. Ils sont donc à l'ombre sèche durant l'été.
Chaque année, ils fleurissent.
Je me contente d'admirer les fleurs sans jamais avoir songé obtenir de safran.
Lors de la visite de "la safranière de la baie de Somme" j'apprends que :
- les bulbes doivent être déterrés tous les trois ans en juillet-août, divisés, triés par taille et replantés pour obtenir une abondante floraison.
- un rajout de terre est nécessaire car ils remontent en surface.
La récolte des fleurs se pratique sur un mois et demi. Elles sortent la nuit, s'épanouissent dans la journée et meurent en 24 heures.
La cueillette se déroule donc dans la journée,
ainsi que l'émondage (la partie rouge du pistil est coupée),
le séchage et le conditionnement pour la conservation.
Gardé au frais, dans le noir et au sec, le safran peut se conserver cinq ans.
Toutes ces opérations doivent se dérouler rapidement pour l'obtention d'une qualité maximum de l'épice.
La culture du safran impose un travail titanesque et accaparant. A grande échelle, elle ne peut être pratiquée que par des passionnés amoureux de cette épice.
Pour ma part, je récolterai ma petite production et m'amuserai à produire mon propre safran.
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13 octobre 2015
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Depuis quelques années, au printemps et à l'automne, des masses gélatineuses translucides d'un brun verdâtre apparaissent sur une petite partie de mon potager. Elles sont posées sur le sol sans aucune attache.
Certaines ont la forme de petites boules.
D'autres, aplaties, aux bords arrondis, à la surface cloquée, ressemblent à des grains de raisin écrasés.
Ces masses de texture caoutchouteuse me font penser à une algue. En été elles se dessèchent et prennent l'apparence d'un lichen noirâtre pratiquement invisible.
Jusqu'à présent, je les ramassais et les jetais sur le compost.
Intriguée par leur réapparition, je tente de mettre un nom sur ce phénomène.
On les appelle "crachat de lune" à cause de la rapidité de leur apparition, elles semblent tomber du ciel. Il s'agit de Nostoc, un organisme procaryote (unicellulaire sans noyau) capable de réaliser la photosynthèse et de fixer l'azote atmosphérique. En se dégradant, il apporte au sol de l'azote directement assimilable par les végétaux. C'est un excellent fertilisant.
Continuez donc à cracher sur mon potager Madame la Lune !
N.-B. J'apprends aussi que :
- Certaines espèces de Nostoc sont utilisées en cuisine chinoise.
- Le Nostoc contiendrait une substance capable de lutter contre la maladie d'Alzheimer. La fabrication d'un médicament serait à l'étude.
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29 juillet 2015
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15:23
Cette plante s'était installée incognito dans notre jardin il y a de nombreuses années.
Chaque printemps elle nous offrait son feuillage vaporeux vert glauque puis disparaissait au cours de l'été.
Cette année elle a fleuri ce qui nous a enfin permis de l'identifier. Il s'agit d'une
FERULA COMMUNIS subsp.GLAUCA
de la famille des Apiacées, plante entièrement toxique.
Une floraison surprenante et spectaculaire que nous avons observée avec grand intérêt.
Et aujourd'hui 29 juillet :
Les hampes florales sont coupées et les graines mises à sécher :
La moelle contenue dans les tiges se consumant lentement aurait servi à transporter le feu dans l'antiquité.
Ayant fleuri, notre férule va certainement mourir.
Espérons que les graines assureront sa descendance.
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23 juillet 2015
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10:36
Deux variétés de cardères sont cultivées dans les Jardins de LY. Ces plantes bisannuelles appartiennent à la famille des Dipsacées et non pas à celle des Astéracées comme les chardons, elles fleurissent la deuxième année.
La cardère sauvage, Dipsacus fullonum ou sylvestris est celle que l'on rencontre sur le bord des routes. Introduite dans le jardin, elle nous toise du haut de ses 2,50m.
Ses fleurs groupées en capitules d'environ 6cm sont entourées à la base d'une colerette de longues bractées recourbées vers le haut.
Elle est couramment nommée "cabaret des oiseaux" car ses feuilles opposées, soudées à la base, forment une cuvette qui retient l'eau de pluie : un véritable abreuvoir naturel pour oiseaux !
L'autre variété est la cardère cultivée ou cardère à foulon, Dipsacus sativus.
Elle présente des capitules plus longs (environ 10cm), des crochets recourbés vers le bas, des bractées basales plus courtes et horizontales.
Elle était cultivée au 19ème siècle à des fins industrielles. Les têtes coupées, séchées au soleil, débarrassées de leurs graines, étaient enfilées sur des tringles d'acier. Elles servaient à peigner les draps de laine et les feutres pour la confection de luxe.
Ces plantes sont utiles par leur floraison qui attire abeilles ..... bourdons ..... syrphes ..... papillons ..... et par leurs graines dont sont friands les oiseaux granivores comme le chardonneret.
Elles sont ornementales et même médicinales.
Autant de bonnes raisons pour les adopter au jardin !
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7 juin 2015
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En 2013, j'ai acquis un chou brocoli 'Nine Star Perennial'. Il peut vivre une dizaine d'années à condition de ne pas laisser ses fleurs s'épanouir ce qui l'épuiserait.
En 2014, il a produit des bouquets de fleurs que nous avons coupés et consommés.
Plusieurs de mes amis recherchent ce chou brocoli devenu rare.
En avril 2015, je décide de tenter le marcottage de ses bras.
Je laisse aussi fleurir l'un d'eux pour obtenir des graines.
Les voici aujourd'hui 7 juin 2015 :
La tentative de multiplication semble en bonne voie !
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3 juin 2015
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Cerfeuil musqué, Myrrhis odorata
Cerfeuil musqué et réséda
Helichrysum italicum à l'odeur de curry
Menthe-coq, Balsamite major
Le jardin est ouvert à la visite du 1er juin au 15 août les vendredis, samedis et dimanches de 14h à 17h (groupes +10pers nous contacter), toutes les visites sont guidées (durée # 2h).
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22 mai 2015
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Beaucoup de légumes "feuilles" sont installés dans cet espace, je vous invite à m'accompagner dans ma promenade matinale.
Hablitzia tamnoides, Ligulaire fischeri et chou de Jersey
L'Hablitzia tamnoides s'accroche sur l'ombrière
Le chou 'Mille Feuilles', ainsi le nomment les belges.
Chou brocoli perpétuel 'Nine Star' que je laisse fleurir pour tenter de le multiplier
Chou brocoli perpétuel, je tente aussi de marcotter ses nombreux bras.
Oseille d'Espagne : Rumex scutatus 'Silver Shied'
Chicorée sauvage :Cichorium intybus
L'igname de Chine monte à l'assaut de son support (légume racine qui n'a pas voulu déménager !)
Une sauge sclarée évadée de l'espace "aromatiques"
Mâche perpétuelle : Valeriana phu (mon chat adore se rouler dessus !)
Oignon de Catawissa : Allium cepa var.proliferum
Ciboule commune : Allium fistulosum
La prochaine fois, rendez-vous chez les aromatiques !
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19 mai 2015
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Dans cet espace sont installés beaucoup de légumes "racines": crosmes, igname de Chine, capucine tubéreuse, glycine tubéreuse, cannas edulis, poire de terre, mirabilis expansa, ocas du Pérou, patates douces, héliantis, topinambours, chervis, bardane, châtaignes de terre, panais . . . . .
A bientôt pour la visite d'une autre parcelle !
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11 avril 2015
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Mon potager bénéficie d'une situation ensoleillée toute la journée mais certaines plantes nouvellement introduites :
Hablitzia tamnoides,
Ligularia fischeri,
Allium victorialis,
ont besoin d'ombre pour bien s'installer et se développer.
Mon mari a donc décidé de me fabriquer . . . non pas une ombrière . . . mais plutôt de grands pare-soleil.
Pour leur réalisation, ont été nécessaires :
- des claustras en bois,
- de la toile d'ombrage (qui n'est pas de la toile brise-vue),
- des fers à béton.
Les claustras sont d'abord peints pour protéger le bois et s'harmoniser avec le style du jardin. La toile d'ombrage est découpée et agrafée.
Un second claustra vissé sur le premier vient emprisonner la toile.
Des fers à béton fixés sur les côtés permettront d'installer ce grand pare-soleil où bon me semble.
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